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CATALOGUE DIGITAL 2016 GRATUIT
BKK est un fabricant d'hameçons de très haute qualité .
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Bonjour à tous,
je vous propose le résultat de mes sessions estivales : la recherche du chinchard à la mode japonaise.
Le chinchard est un poisson de la famille des caranguidés et du genre trachurus. Il existe une multitude d'espèces dont les principales sont les trachurus méditerraneus, trachurus trachurus et trachurus japonicus.
Ce poisson (Aji en japonais) est une cible de choix au Japon et sa pêche est recherchée. Tout un monde de matériel, de cannes, d'accessoires lui est dédié. C'est ce qu'on appelle l'Ajing ou aji fishing.
L'approche japonaise consiste à projeter de micro-leurres souples à l'aide de lests spécifiques, puis de les animer correctement à la bonne hauteur d'eau. J'ai choisi d'utiliser des produits de la marque ARUKAZIK, encore non- distribuée en France et je vous conseille vivement d'aller faire un tour sur leur site car ce sont des spécialistes de cette pêche.
Les spots :
Les entrées de port, les digues et les intérieurs de port sont des zones à privilégier. Les chinchards sont des poissons actifs à la tombée de la nuit et sont à ces moments en recherche de proies.
Ils vont "rentrer" dans les ports à la poursuite de bancs de poissons fourrage. Notre pêche est donc une pêche d'interception.
Les montages et le matériel :
J'ai opté pour une pêche en tresse fine (Samall game PE 0,4) suivi d'un fluoro en 12c,
Nous sommes bien dans le cadre d'une pêche light!
Le montage est un montage bombette relativement classique. Le voilà en photo et en schéma.
Notez que le leurre est enfilé sur une micro-tête plombée, ce qui va permettre des animations originales.
Pour les leurres, j'ai essentiellement utilisé la gamme Ecogear: Minnow SS (glow) et Aji shokunin (orange) m'ont donné les meilleurs résultats.
Optez pour un ferrage ample et doux.
Les animations :
Les japonais sont de véritables spécialistes de l'aji et ont développé une gamme d'animations spécifiques.
Comme notre montage est constitué d'une bombette (flottante ou slow sinking) suivie d'une tête plombée, chaque tirée ou accélération va se traduire par une montée de la tête plombée puis d'une redescente de celle- ci. C'est là que le chinchard attaque et vous ressentirez un "pic" ou une légère tirée.
En effet, la physionomie du chinchard est singulière et c'est un poisson dont la bouche (protractile) est extrêmement fragile.
Toute la finesse du ferrage consistera à piquer le poisson dans la partie supérieure de la bouche (le palais pourrait-on dire par analogie avec le corps humain).
Le combat et la mise au sec :
Sur ligne fine, l'aji offre un défense plus que remuante !
Très vifs et frétillants, les décrochés sont nombreux : prenez soin de régler votre frein "léger", quitte à ce qu'un joli spécimen vous prenne quelques mètres de tresse.
Ramenez votre prise relativement vite, canne basse pour éviter des sauts ou des appuis à la surface de l'eau.
La prise en main est délicate car le chinchard est plutôt "piquant" : les japonais possèdent des pinces spéciales qui permettent de le saisir par les flancs.
Conclusion :
Une pêche technique, fine, ludique ... que demandez de plus? Aaaah, du poisson bien sûr!
Et bien, les résultats sont bons : une moyenne de 5-6 poissons par heure de pêche, c'est honorable.
Notez qu'une pratique familiale ou d'initiation est tout à fait envisageable! En espérant vous avoir convaincu ...
Au plaisir de vous lire
Olivier Massot
Un fluorocarbone unique au monde ...et 30% plus résistant ....
La TEAM PESCANAUTIC a validé !
Caractéristiques :
-Fluorocarbone haute performance !
-Disparition des reflets dans l’eau permettant une présentation parfaite sur les poissons les plus difficiles.
-Excellente linéarité améliorant le contrôle de la ligne et le serrage des nœuds.
-Ténacité linéaire ou aux nœuds améliorée de 30 %
-Procédé exclusif “Hard Protect Resin” donnant souplesse et résistance à l’abrasion.
-Reste transparent après de longues périodes d’utilisation dans l’eau.
présentation du shad au salon de Nantes
Tous les shads se ressemblent, c'est vrai, mais force est de constater qu'en dépit de leur apparence il y en a qui permettent de lancer plus loin, d’avoir une meilleur tenue dans les courants ou des vibrations plus puissantes sur les animations minimalistes. Idem pour ce qui est de la qualité du rolling en linéaire, ou celle du flashing lorsque l'on pêche à la volée : tout cela compte même si aucune de ces caractéristiques n’est réellement visible a l’œil nu dans une pochette, en magasin. Le nouveau Balt d'Ecogear n'a pas fais trop de bruit à son arrivée, après tout ce n’est qu’un shad de plus...
Le Balt c’est pourtant l’amélioration du fameux BTS, un leurre connu par beaucoup de pêcheurs et qui leur a permis d’attraper tout type de carnassier. Pourquoi ce nouveau modèle ? Et bien parce que c’était un souhait de nos pros staff Cèdro et Sébastien de voir s'agrandir la gamme, avec notamment la création d'un shad plus gros et surtout destiné à pêcher à la volée en bateau, pour traquer le bar, le lieu, et le maigre. Le premier prototype qui a été mis à l'épreuve était uniquement produit en 6“, soit 14 cm. Norio Tanabe, le créateur de la marque Nories, et son collègue Taka, sont parmi ceux qui l’ont le plus utilisé (dans les vidéos de ce dernier, on découvre d'ailleurs qu'il a l’habitude de souvent rajouter une palette sur le leurre).
Cèdro et Sébastien, qui ont pu pêcher avec Taka lors d'un séjour en France, en ont alors profité pour lui proposer une adaptation de ce leurre aux eaux européennes : il existe du coup maintenant trois tailles
(6“/ 140 mm : 4 leurres par pochette, 4“/102 mm : 5 leurres par pochette et la plus petite le 3.5“ / 88mm : 6 leurres par pochette). Ces trois tailles permettent de répondre à toutes les situations suivant le gabarit du poisson fourrage chassé par les prédateurs. Le Balt est évidemment efficace en lancer / ramener grâce a un excellent rolling, mais donne clairement le meilleur de lui-même à la volée et à dandiner. Comme tous les produits de la gamme Ecogear, il est conçu avec un attractant redoutable, intégré dans la masse et dont l'efficacité n'est plus a démontrer. Vous aimiez déjà le BTS ? Dites vous que le Balt va lui vous mettre carrément à genoux !
j'ai la chance de pouvoir tester en ce moment la tresse Sunline Saltwater Special Small Game PE en 0,4PE (8lb / 3.3kg max; bobines de 150m)
elle est spécialement conçue pour la pêche en mer des petits poissons en rockfishing. De couleur rose, elle offre une très bonne visibilité de jour comme de nuit, cette couleur étant toutefois d'une grande discrétion dans l'eau (beaucoup de prédateurs sont rose, comme par exemple le page, car il s'agit de la teinte qui devient la plus difficile à percevoir avec la profondeur). Cette tresse est très fine, ce qui permet de gagner en distance de lancer, un atout indéniable lorsque l'on pêche avec des leurres de faible grammage. Cela permet de surcroît de mieux couper la couche d'eau lors de la descente du leurre, celui-ci coulant donc plus vite à la profondeur désirée, tout en accentuant la qualité de contact lors de son animation : un confort de pêche supplémentaire indiscutable sur du matériel UL très tactile ! je vous la recommande fortement, personnellement je suis devenu totalement accro à cette marque ! (depuis le temps que je voyais des articles à son sujet sur les magazine japonais !)
J'ai participé un peu à la création de ce tee-shirt avec Phil Richardson, patron de la marque "Louvine". Le designer Mike a fait le dessin, et la typo est un japonica écrit par Yami Dakara, de Tokyo. Il signifie "rascasse" ( kasago). Merci a Louvine ! Pour une fois qu'une marque pense aux rockfishers...
petit lien du site de Louvine
Bien souvent à la pêche, la plupart des pêcheurs choisissent leurs têtes plombées principalement en fonction de la taille de l’hameçon et du grammage qu’ils ont l’habitude d’utiliser avec leur matériel. Or si on veut arriver à une utilisation optimal de cet accessoire, le choix dépend d’un grand nombre de facteurs, et il est important de s’adapter sans cesse aux conditions que l’on rencontre en action de pêche. Pour s’adapter aux différents facteurs rencontrés, le pêcheur peut jouer sur plusieurs paramètres. Passons dès maintenant en revue les différentes variables à prendre en compte :
tête plombé texan SKIP IN THE SHADE
1_ Une technique, un hameçon
La forme de l’hameçon utilisé doit être adaptée à la technique utilisée. En effet si un hameçon classique est adapté pour une utilisation en pleine eau ou sur un fond propre, lorsqu’il est nécessaire de pêcher au plus près des obstacles immergés (herbiers, branchages ou enrochements) il vaut mieux par exemple utiliser un hameçon texan afin de limiter les accrocs. Le pêcheur limitera ainsi la perte de matériel, qui en plus de polluer le milieu peut rapidement finir par couter cher !
2_ Une forme de leurre, un hameçon
Il faut également adapter la forme de l’hameçon à la forme du leurre utilisé. En effet on trouve dans le commerce des hameçons dont la hampe est plus ou moins longue. Lorsque les poissons prennent le leurre timidement, une hampe plus longue permettra de diminuer le nombre de ratés. Attention cependant à ce que la longueur de la hampe ne rigidifie pas trop le leurre, car dans ce cas la nage de celui-ci est bridée et son pouvoir d’attraction diminue. Les têtes plombées articulées peuvent être un bon compromis.
Dans le cas d’un hameçon texan, la forme de l’hameçon doit être adaptée à l’épaisseur du leurre. En effet, plus le leurre est fin et plus l’hameçon se dégage facilement lors de la touche. A l’inverse, plus le leurre est épais et plus il est nécessaire d’utiliser des hameçons à ouverture large (wide gap) afin de bien dégager la pointe au ferrage.
tête plombé SHIRASU HEAD a gauche, a droite SHIRASU HEAD FINE et la BOTTOM HEAD
3_ Une espèce, un hameçon
Il est parfois nécessaire d’adapter la forme de l’hameçon utilisé à l’espèce recherchée. En effet, si certaines espèces comme le gobie ont une bouche plutôt tendre, d’autres comme le sar ou la dorade ont une gueule pavée très dure. Pour ces derniers, il est nécessaire d’avoir un hameçon adapté pour une pénétration moins difficile. Utilisez alors des hameçons à pointe dite « rentrante » qui permettent de piquer plus aisément les poissons.
La robustesse de l’hameçon est également à prendre en compte. En effet certaines espèces comme les ajis ont une gueule extrêmement fragile, et l’emploi d’hameçons fins de fer est recommandé pour limiter les blessures occasionnées par la piqure. En revanche pour la recherche des sparidés ou des labridés, l’emploi d’un hameçon fort de fer est obligatoire : la puissance des mâchoires ainsi que la résistance des dents peuvent rapidement plier voir même casser les hameçons trop fragiles.
tête plombé AJI
1_ Le grammage
Le grammage utilisé dépend de la profondeur à laquelle on désire faire évoluer son leurre, et de la sensation dans la canne. Pour un même grammage de tête plombée, deux leurres de taille et de forme différentes n’évolueront pas à la même profondeur. Il en est de même pour le diamètre du fil. L’utilisation de deux fils de diamètre différent et d’un même leurre n’aura pas le même effet. Le leurre ne descendra pas à la même profondeur car la résistance exercée par l’eau sur le fil fait remonter le leurre : plus le diamètre du fil est élevé plus le leurre à tendance à remonter.
Le principe est le même concernant le volume du leurre. Plus ce volume est élevé, plus il oppose de résistance à l’eau et plus il a tendance à remonter dans la couche d’eau quand on le ramène. Il faut donc adapter sa plombée au volume du leurre : un shad volumineux pourra évoluer dans 30 cm d’eau avec une plombée de 5 grammes tandis qu’un finess ou un worm pourront pêcher dans 2 mètres d’eau avec un grammage identique.
De plus, plus on pêche profond et plus il est difficile de sentir le leurre travailler avec une plombée légère. Il faut donc adapter le grammage pour toujours garder le contact avec le leurre.
On peut également jouer sur l’action du leurre en modifiant le grammage de la tête plombée : plus elle est légère et plus la nage du leurre est lente et planante. A l’inverse en augmentant le grammage on obtient une action beaucoup plus rapide et une nage plus agressive.
Deux autres facteurs rentrent en compte dans le choix du grammage : Le vent et le courant. Ces deux variables exercent une pression sur votre ligne. Cette pression perturbe le contrôle de la ligne et empêche le leurre d’atteindre le fond. Plus le vent et le courant sont forts et plus il est nécessaire d’augmenter le grammage de la tête plombée pour pêcher correctement.
Enfin, ne pas oublier que plus vous pêchez lourd et plus les risques d’accrocher le fond augmentent.
tête plombé IWASHI HEAD et la nouvelle 2015 SWIMMING TENYA
2_ La forme de la tête
Plus que le poids, la forme de la tête plombée peut s’avérer être un choix stratégique. En effet plus la forme de la tête est aérodynamique, et moins elle oppose de résistance à l’eau ce qui lui permet de descendre beaucoup plus rapidement dans la couche d’eau pour atteindre la profondeur souhaitée. Pour un leurre et des conditions de courant et de vent identiques, une tête plombée fuselée permet de pêcher plus creux qu’une autre de même poids mais de forme plus massive.
La forme de la tête plombée est également le moyen le plus simple pour jouer sur l’animation d’un leurre :
Une tête ronde aura tendance à augmenter le rolling du leurre tandis qu’une tête plate permettra de faire darter le leurre de droite et de gauche en imprimant des coups de scion pendant la récupération.
Il existe également des têtes plombées en forme de bavette qui permettent de faire nager le leurre comme un leurre dur.
Pour finir, certaines formes de tête plombées correspondent mieux à un type de pêche que d’autres. Pour les pêches où l’on gratte le fond, il est plus indiqué d’utiliser soit des têtes plombées rondes, soit des têtes plombées sabot.
En effet la tête plombée ronde permet de limiter les accros sur le fond. La tête plombée sabot quant à elle permet, lors des pauses sur le fond, de conserver une position du leurre idéale pour permettre au poisson de l’attaquer : le leurre reste vertical, la tête sur le fond et le corps vers le haut.
nouvelle tête plombé BREAMER HEAD spéciale sparidé avec un hameçon fort de fer
3_ La couleur
Dernier élément mais non des moindres, le choix de la couleur de la tête plombée peut radicalement changer le résultat d’une session sur des poissons difficiles.
On peut adopter deux stratégies : opter pour une tête plombée de la même couleur que le leurre ou bien créer un contraste entre le leurre et la tête.
Dans le premier cas on cherche la discrétion en premier lieu. Par eau claire ce choix peut être payant. Le second effet est d’augmenter la silhouette du leurre, qui paraît alors plus volumineux aux yeux des prédateurs.
En créant un contraste entre le leurre et la tête plombée, on obtient une présentation moins neutre et plus agressive. Une tête fluo peut par exemple faire la différence par eau teintée, ou tout simplement lorsque les poissons prennent mal le leurre, cela leur permet de focaliser leur attaque.
Comme pour les coloris de leurre, il est important en action de pêche de tester plusieurs coloris de tête plombée et de réaliser plusieurs associations pour répondre à l’humeur du jour des carnassiers.
Vous l’aurez compris, le choix des têtes plombées n’est pas un choix trivial. Chaque situation a sa tête plombée. En prenant en compte tous les facteurs et en s’adaptant en permanence aux conditions rencontrées, il est possible d’augmenter significativement le rendement de vos parties de pêche. En espérant que cet article vous permettra de progresser dans votre approche !
Hugo ELIE
J’ai décidé de faire un brève article à son sujet, spécialement pour ceux qui ne connaissent pas encore ce petit bonbon. Ce jig est un réel aimant à nombreuses espèces ! Il peut aussi bien cibler de petits poissons en pêchant par exemple en rockfishing, que des espèces plus grandes comme le loup, le barracuda ou les pélagiques. Il est également très efficace en eau douce où il pourra décider des perches, chevesnes, truites…
Ce jig est taillé comme un vrai poisson fourrage, très réaliste il imite à la perfection un poisson en fuite ou blessé. Il peut s’animer de différentes manières. Pour les débutants il sera un grand atout, il peut être animé en lancer ramené, il nagera tout seul lors de la récupération de la ligne. Egalement, le Teibo jig est profilé de telle sorte à pouvoir être récupéré très rapidement sans jamais décrocher, c’est à dire qu’il continuera à nager même avec une récupération rapide.
Ce casting jig pourra aussi être animé avec des saccades, comme un véritable jig. On pourra alors l’animer en « dent de scie » (quelques twitch rapides et on laisse couler sur quelques mètres etc). Ce petit bonbon est très polyvalent…
Il s’agit d’un casting jig très aérodynamique qui se lance à merveille à de très bonnes distances. Ce jig est décliné en plusieurs grammages pour pouvoir pêcher à différentes profondeurs. Il existe en 4g, 7g, 14g, 20g, 28g, 40g et 60g.
Les deux premiers seront principalement destinés aux pêches très fines à savoir rockfishing et eau douce. Leurs faibles grammages permettront de s’atteler aux sévereaux, aux sparidés tels que les oblades et sars dans peu de fond, aux serrans et rascasses au dessus de blocs rocheux et bien d’autres… En eau douce les perches en raffolent sur des lancers ramenés.
Les deux suivants, à savoir le 14g et 20g, seront plutôt destinés à des pêches plus orientées shore jigging, sur du matériel encore relativement léger. Ces derniers pourront cibler des poissons situés plus loin des côtes. On pourra l’utiliser en linéaire ou alors sur une animation en « dent de scie ».
En ce qui concerne le 28g, 40g et 60g ils seront redoutables du bord sur des fonds conséquents avec courant, par exemple sur les digues des ouvrages portuaires. Les gros sévereaux, maquereaux espagnols, pélagiques et barracudas n’y résisteront pas. Ils seront aussi très efficaces en bateau sur les chasses.
nouveau TIEBO JIG II
texte romain
photo (© Alexander Semenov)
gravette, escafole, escavène, demi dure…. Il existe différent nom suivant les régions de France
Les vers marins font partie de la nourriture de base de beaucoup d’espèces de poissons. On les retrouve dans le plancton au stade larvaire. Une fois devenus adultes, ils se nourrissent de plancton, d’algues, de déchets organiques dans la vase. En tant que détritivores, ils jouent le même rôle que les vers de terre.
Pour nous, pêcheurs, les vers représentent un appât de choix à imiter, du moins quand on a un minimum d’observation. En effet, tous les rockfishers ont des imitations de vers dans leur sac de pêche, mais quand on leur demande comment et surtout où ils l’animent, tous répondent généralement sur le fond, car c'est seulement là où les poissons pourraient tomber dessus... Est-ce si vrai que ça ?
Où vivent les vers marins ?
Au fond de l'eau, bien entendu, dans des zones sableuses et vaseuses la plupart du temps, mais au moment de leur reproduction, il faut savoir que les mâles nagent souvent en pleine eau pour trouver des femelles. Ce phénomène se passe au printemps dès que l’eau se réchauffe (les conditions météo durant cet automne en méditerranée ont poussé exceptionnellement beaucoup de vers à sortir, ce qui a permis à de nombreux pêcheurs d'avoir de très bons résultats dès lors qu'ils pêchaient avec des imitations de vers). Ces déplacements ont lieu la nuit, et la lune semble avoir une influence dessus.
Régulièrement les pêcheurs de loup me disent qu’ils n’aiment pas la pleine lune au printemps, car les poissons sont plus difficiles dans les étangs, mais en fait ce phénomène a une explication toute simple : durant cette période, la nuit, les vers marins sortent en grand nombre près de la surface. Les loups en profitent et se gavent ! C’est pourquoi on les entend chasser en surface, mais qu'il n'y a pas moyen de les avoir aux shads ou aux poissons nageurs habituels !
En effet, les loups comme n'importe quels prédateurs font toujours au plus simple et au plus efficace pour s'alimenter. Leur but ? Minimiser la perte d'énergie tout en maximisant la prise de calorie, ce qui est d'autant plus important pour eux à la sortie de l'hiver, lorsque les poissons ont le plus besoin de se refaire une santé. Avec les vers, ils n'ont qu'à ouvrir la gueule et se gaver... Bien moins fatiguant que de cavaler après le poisson fourrage, non ?
Comme on peut les retrouver en pleine eau comme sur le fond, à nous pêcheurs d'opter pour la technique la plus appropriée, et pas seulement la pêche à gratter au fond, vous l'avez maintenant compris.
power isome colori japon
Technique de pêche en surface :
Le mieux est d’avoir une vrai canne ultra légère, très longue pour pouvoir lancer des worms non plombés. Lors de sa lente descente en pleine eau, vous vous apercevrez vite de l’efficacité d'un tel leurre.
Avec un aussi faible grammage, on est toutefois très vite limité en distance de pêche. Pour gagner un peu en distance, il est possible de monter une minuscule chevrotine sur la ligne, mais le plus simple reste une tête plombée rockffishing de faible grammage (1,8 gr par exemple). S'il faut aller encore plus loin, mieux vaudra utiliser un buldo adapté à ce genre de pêche (flottant ou suspending). Leur avantage est de bénéficier d'une forme aérodynamique qui permet de lancer vraiment très loin.
Pour le choix du leurre il faudra qu'il soit surtout bien souple, car les vers bougent dans tous les sens en pleine eau, ils nagent n’importe comment, font des cercles des loopings... C’est d'ailleurs de là que vient le nom dans le sud de la France d'escafole! le champion de l’imitation est bien sur le power isome, mais il existe d’autres modèles comme les aji worms !
Pour les animations au fond, le leurre peut être lesté comme on le souhaite, le but étant juste d’arriver au fond et d'y rester, même avec du courant : tête plombé, jig, chevrotine, tout est permis ! C’est la technique la plus employée pour pêcher les poissons de roche et les poissons plats, tandis qu'en surface, l'idée sera plus d'attraper des muges, des loups, des ajis……
Pour les coloris, c’est assez complexe... On le voit sur la première photo, les vers ont un peu toutes les couleurs. Je conseille toutefois le colorie rose uv, ou blanc phosphorescent, et quand la lune est bien brillante, plutôt le rouge. Quand on pêche sur le fond, les coloris marron ou vert, et pour le rockfishing tous les coloris plutôt flashy.
Comment choisir son modèle de worm et sa taille ?
Déjà, je le redis, observez surtout le milieu pour savoir quelle espèce de poisson vous allez cibler. Par exemple pour les loups en surface, les modèles L et XL du power isome conviennent parfaitement. Mais pas les tailles S ou M qui elles conviennent plus au rockfishing. Après il y les modèles « spécial aji », comme les SHOKUNIN. Leur avantage est qu’ils sont plus sur des coloris brillant UV pour la nuit, et qu’ils sont plus résistants que le power isome. Un avantage importantcar quand les chinchards sont en chasse, on a vite fait de finir une pochette de power some dans la soirée ! Il y a différentes tailles à sélectionner suivant les gabarits des poissons qui seront actifs. Il y aussi des modèles compacts comme le ecogear aqua katsu mebaru shirasu et le ecogear katsu aji straight, à utiliser quand les poissons sont difficiles. Pourquoi utiliser des modèles compacts ? Pour éviter de se faire sectionner son leurre en deux par les petits à tout bout de champ, et finalement ne rien attraper alors qu’il y a pourtant de quoi s’amuser.
N’oubliez pas : quand vous entendez des chasses dans la nuit et que les shads ne donnent bizarrement rien du tout, ranger le donc et montez un worm... vous pourriez bien être surpris !
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