Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de rockfishing-game
  • : Ce blog de pêche en mer a été créé par l'équipe des prostraff ecogear, de France et du monde. Régulièrement il y aura des comptes rendus sur les sorties pêche et sur les tests de matériels.
  • Contact

Sites Officiels

logo-pescanautic[1] 

 Ecogear

Marukyu

Nories

 img5816636dzik9zj

primearea brand logo

      

 

      

Rockfishingshop 

Marukyu

rocknroll 

 

 

 

CATALOGUE DIGITAL 2016 GRATUIT

 

1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 09:34
Les labridés des côtes françaises

La famille des labridés compte plus de 500 espèces, qui sont présentes dans toutes les mers et tous les océans du globe. Dans cet article nous traiterons uniquement les espèces qu’il est possible de rencontrer en pratiquant le rockfishing sur les côtes de l’hexagone.

Sur toutes les côtes françaises il est fréquent de rencontrer des labridés lors d’une session rockfishing. Le nombre d’espèces différentes et leur ressemblance fait que la plupart des pêcheurs les confondent. Le but de cet article est de faciliter leur différenciation et de donner aux pêcheurs quelques informations concernant le comportement des différentes espèces afin d’optimiser leur recherche.

Tout d’abord à quoi reconnaît-on un labridé ? Les principaux caractères morphologiques sont :

* Corps ovale

* Dorsale unique et longue à rayons épineux

* Mâchoires dentées munies de molaires disposées en pavage

Il faut également savoir que les labridés sont des poissons vivants près du fond, ne s’éloignant que très peu des failles et des herbiers dans lesquels ils trouvent abris et nourriture. Pour les rechercher spécifiquement il est donc conseillé de gratter le fond au leurre souple. Ces poissons chassent à vue mais également à l’odorat, ils sont donc très sensibles à l’attractant !

I – Labridés des côtes atlantiques

Sur le littoral atlantique on dénombre au moins 7 espèces de labridés, mais avec le réchauffement climatiques certaines espèces méditerranéennes sont en pleine colonisation.

Les labridés des côtes françaisesLes labridés des côtes françaises
Les labridés des côtes françaises

* Labrus bergylta – Vieille commune

C’est certainement le labridé le plus recherché en France. En effet c’est celui qui atteint la plus grande taille sur notre littoral.

La vieille peut atteindre 60 cm pour plus de 3 kg.

Le corps est massif, légèrement comprimé latéralement. La robe de ce poisson est très diversifiée, allant du rouge vif au vert en passant par le marron. La vieille peut être de couleur unie ou bien présenter des marbrures ou des taches. Les lèvres sont charnues, souvent de couleur bleue, et la mâchoire est garnie de dents puissantes permettant de broyer coquillages et crustacés. La nageoire dorsale est longue, comporte de nombreux rayons épineux à l’avant, et est plus haute à l’arrière qu’à l’avant. La nageoire caudale est molle et arrondie tandis que la nageoire anale présente 3 rayons épineux.

Très présente en Bretagne, la vieille commune est néanmoins présente sur toute la façade atlantique. Elle affectionne les côtes rocheuses où elle trouve de nombreuses failles et trou lui permettant de se cacher. Elle est également très fréquente dans les herbiers.

Côté alimentation, le régime de la vieille varie avec sa taille. Elle se nourrit principalement de coquillages (moules, patelles..) et de crustacés mais plus elle grandit plus la part piscivore de son régime alimentaire est importante. Poisson relativement agressif, elle chasse à vue sur le fond mais s‘aide également beaucoup de son odorat qui lui permet de détecter les crustacés en mue cachés sous les pierres et les algues. C’est un poisson dont l’activité est uniquement diurne. La nuit elle entre en léthargie.

La reproduction de cette espèce est singulière car elle présente la particularité de changer de sexe au cours de sa vie. Cette reproduction à lieu de Mai à Juillet dans des fonds inférieurs à 5 mètres. Les juvéniles atteignent leur maturité sexuelle à l’âge de 2 ans.

Les labridés des côtes françaises

* Labrus bimaculatus – Vieille coquette

Relativement méconnu, cette espèce est pourtant assez abondante sur la façade atlantique et on la retrouve également en Méditerranée. Elle vit habituellement entre 5 et 40 mètre de profondeur mais on peut la retrouver exceptionnellement sur des fonds allant jusqu’à 200 mètres.

Légèrement plus petite que la vieille commune, cette espèce atteint tout de même 40 centimètres. La reconnaissance est relativement aisée. Le corps est ovale et comprimé latéralement, comme chez tous les labridés. Le museau est pointu avec des lèvres épaisses. Chaque mâchoire est garnie de 4 canines. Les individus mâles et femelles présentent un fort dimorphisme sexuel :

Les femelle et les juvéniles sont de couleur orangée sur l’intégralité du corps avec 3 taches foncées qui alternent avec 4 taches blanches sur l’arrière du dos.

Les mâles quant à eux présentent une livrée très colorée : la tête est bleue turquoise, cette coloration s’étend sur la dos. La caudale, le début de la nageoire dorsale ainsi que les nageoires anales et pelviennes sont également frangées de bleu. Le ventre arbore une coloration orange identique à celle de la femelle.

La coquette vit principalement en zone rocheuse, dans des milieux où les algues sont abondantes ce qui lui fournit le gîte et le couvert. On la retrouve parfois sur certaines épaves. Tout comme la vieilles commune, elle se nourrit principalement d’invertébrés comme des vers ou des crustacés mais ne dédaigne pas pour autant les petits poissons qui passent à sa portée.

Concernant la reproduction, la vieille coquette pratique comme sa cousine la vieille commune le changement de sexe : elle nait femelle, et devient mâle entre 2 et 6 ans. Pendant la période de fraie les couleurs du mâle s’intensifient et il creuse un nid dans lequel il attire les femelles pour qu’elles y pondent.

Les labridés des côtes françaisesLes labridés des côtes françaises

* Symphodus melops – Crénilabre mélops

Le crénilabre mélops est un petit représentant de la famille des labridés, mesurant entre 10 et 20 cm. La forme de son corps est très arrondie, avec une compression

latérale prononcée. On le retrouve sur l’ensemble de nos côtes mais il est beaucoup plus présent sur le littoral breton que sur la côte méditerranéenne. Il colonise les milieux rocheux avec une forte densité algale, ce qui lui permet la nuit de se cacher dans les trous, les failles ou encore les touffes d’algues. Il est présent sur des fonds variant entre 1 et 15 mètres de profondeur.

Le régime alimentaire est composé principalement de vers et de petits crustacés comme des crevettes.

Le museau est pointu, la nageoire dorsale et la nageoire anale présentent chacune plusieurs rayons épineux. Le critère permettant de reconnaître cette espèce est la présence d’une tache en forme de haricot à l’arrière de l’œil et d’une ocelle de part et d’autre de la nageoire caudale, juste sous la ligne latérale. Cette espèce présente un dimorphisme sexuel marqué.

La femelle et les juvéniles ont une robe relativement unie, de couleur marron, pouvant présenter des marbrures ou des lignes longitudinales plus foncées. Le ventre est blanc. Chez le mâle la robe est beaucoup plus colorée : la gorge est orange striée de bleu turquoise. Cette couleur bleue se retrouve sur les nageoires et peut également être présente sur tout le corps sur le pourtour des écailles. Les couleurs du mâle se renforcent à l’approche de la période de reproduction, qui a lieu de mai à juillet selon les endroits. Le mâle construit un nid constitué d’algues dans un trou de roche. Il attire ensuite les femelles pour qu’elles y pondent. Le mâle défend son nid.

Les labridés des côtes françaises

* Symphodus bailloni – Crénilabre de Baillon

Le crénilabre de baillon est souvent méconnu car beaucoup plus rare que les autres représentants de la famille des labridés et souvent confondu avec le crénilabre mélops (Symphodus melops). Il est pourtant présent sur l’ensemble du littoral français (beaucoup plus présent sur la façade atlantique nord-est que sur la côte méditerranéenne).

On le retrouve sur des fonds compris entre 1 et 40 mètres, en zone principalement rocheuse mais il est parfois présent également sur des fonds de sables dans les herbiers, l’important étant qu’il dispose d’abris pour se cacher durant la nuit.

Ce petit labridé mesure généralement entre 10 et 20 cm. Le forme du corps est ovale, avec une caudale très large. La robe est beige ou marron clair, ornée sur les flancs de trois bandes longitudinales plus foncées et marbrées. La lèvre supérieure est très développée avance sur la lèvre inférieure. Chez le mâle, la gorge est ornée de lignes et de points oranges et l’extrémité du museau est rose.

Le régime alimentaire est le même que celui des autres labridés, à savoir petits invertébrés benthiques, vers et crustacés.

La reproduction a lieu en mai et en juin, dans les herbiers situés à moins de 10 mètres de profondeur.

Les labridés des côtes françaises

* Ctenolabrus rupestris – Cténolabre

Le cténolabre est présent sur l’ensemble des côtes françaises mais sa population en méditerranée a chuté au cours des dernières années. Ses préférences pour les milieux rocheux riches en algues font qu’il est surtout abondant en atlantique nord-est.

Mesurant entre 8 et 13 centimètres (exceptionnellement 18) ce petit labridé est présent sur les fonds variant de 1 à 30 mètres de profondeur, on peut le retrouver parfois jusqu’à 50 mètres de profondeur.

Son corps est relativement allongé. D’une couleur beige à brune, on le reconnaît très facilement à son point noir situé sur la caudale, au dessus de la ligne latérale. On retrouve également un autre point noir sur les 3 premiers rayon de la nageoire dorsale. Celle-ci est épineuse, avec un lobe plus haut à l’arrière. La nageoire anale est également épineuse. La caudale est arrondie. La bouche est protractile, munie de deux rangées de dents.

Ce petit labridé est relativement agressif, il n’hésite pas à attaquer des proies volumineuses. Il se nourrit principalement de vers et de petits crustacés, voir de petits poissons.

Les labridés des côtes françaises

* Centrolabrus exoletus – Centrolabre

Mesurant entre 10 et 15 cm à l’âge adulte (parfois jusqu’à 18 centimètres) le centrolabre est un petit labridé relativement rare sur les côtes françaises. Il n’est présent que sur la façade atlantique et comme tous les labridés français il affectionne les biotopes rocheux riches en algues. Bien qu’on le trouve la plupart du temps sur des fonds de 2 à 15 mètres, il peut vivre jusqu’à 30 mètres de profondeur. En été il vit dans des profondeurs moindres qu’en hiver.

Le corps du centrolabre est de forme ovale, plus allongée que se cousins les crénilabres. La nageoire dorsale est épineuse, de même que les 6 premiers rayons de la nageoire anale. La robe de ce labridé est assez colorée : le ventre est blanc et les flancs sont jaunes-oranges, avec le dos brun et bleu. Cette coloration bleue se retrouve sur a nageoire dorsale, sur la caudale et parfois sur la nageoire anale. La tête est marquée par d’épaisse rayure jaunes alternant avec des rayures bleues. Chez le mâle les couleurs sont plus vives durant la période de reproduction qui a lieu de mai à juin.

Comme la plupart des petits labridés le régime alimentaire du centrolabre est composé de petits invertébrés benthiques tels que des vers et de petits crustacés.

Les labridés des côtes françaisesLes labridés des côtes françaises

* Synphodus tinca – Crénilabre paon, ou crénilabre tanche

C’est l’un des plus grands labres de méditerranée. Si les femelles ne dépassent que rarement les 25 cm, les mâles eux peuvent atteindre 40 centimètres.

Cette espèce est relativement massive. Les lèvres sont épaisses et charnues et les dents puissantes. La bouche est protractile. On reconnaît aisément le crénilabre tanche aux 3 bandes horizontales qui ornent ses flancs. Une ligne foncée en forme de V relie les yeux en passant sur le front. Le dimorphisme sexuel est très net chez cette espèce :

La livrée du mâle est vert-jaune ou vert-bleu. Les nageoires pectorales sont jaunes, avec une tache sombre à leur base tandis que les autres nageoires sont de couleur foncée et présentent des points bleus ou rouges. Les couleurs sont plus marquées en période de reproduction.

Chez la femelle la livrée est gris-brun, avec toujours la présence des 3 bandes longitudinales caractéristiques sur les flancs. Le pédoncule caudal est orné d’une tache noire.

Les crénilabres paon sont relativement communs on les trouve sur des fonds jusqu’à 20 ou 25 mètres la plupart du temps, rarement jusqu’à 50 mètres. Comme les autres labridés, cette espèce vivant sur le fond à besoin de roches et d’algues lui permettant de trouver abris et nourriture dans les failles et les trous.

Sa taille relativement importante permet au crénilabre paon d’avoir un régime alimentaire varié. Ses dents et sa mâchoire puissante lui permettent de briser la coquille de certains coquillages comme les moules. Il se nourrit également de vers, de crustacés et de petits poissons.

davidluquet

davidluquet

* Symphodus cinereus – Crénilabre cendré

Mesurant entre 8 et 15 centimètres, ce petit labridé est présent en méditerranée mais également en atlantique sur les côtes du sud-ouest, depuis le littoral basque jusqu’au bassin d’Arcachon.

La robe est le plus souvent de couleur gris cendré à beige, parfois jaunâtre ou vert clair suivant la couleur du substrat sur lequel il vit. Selon les individus, on note la présence d’une tache noire plus ou moins marquée sous la ligne latérale à la base du pédoncule caudal. Les flancs sont parcourus par deux lignes longitudinales de couleur

foncée. Le mâle présente une tache noire à la base des premiers rayons de la nageoire dorsale ainsi que des lignes bleues sous l’œil et des marbrures sur les flancs en période de reproduction.

On rencontre le crénilabre cendré sur des fonds entre 5 et 20 mètres. Il affectionne les zones de calme, sableuses en limite d’herbiers et de roches. Lors de la période de reproduction, le mâle confectionne un nid avec des algues sur le sable et il y attire les femelles pour qu’elles pondent.

Son régime alimentaire se compose essentiellement de vers et de micro-crustacés.

Les labridés des côtes françaises

* Symphodus roissali – Crénilabre à 5 taches

Le crénilabre à 5 taches est relativement commun en Méditerranée. La femelle ne dépasse que rarement les 10 cm tandis que le mâle peut atteindre jusqu’à 17 centimètres.

La forme du corps est ovale, avec une forte compression latérale. La coloration varie beaucoup selon le milieu, passant de verdâtre à brunâtre voir même rougeâtre dans certains milieux. Cette espèce présente une large bande sombre en V qui relie les deux yeux en passant sur le front. Les yeux sont rouges, avec une pupille verte ou brune. On note également la présence de 3 bandes obliques sur les joues. Les flancs sont parcourus par 3 bandes sombres longitudinales, continues ou non. L’une d’elles située su le dos tandis que les deux autres sont sur la partie supérieure des flancs.

En période de reproduction le mâle est plus coloré. Les bandes transversales et sur les joues sont brunes et 4 taches apparaissent le long de la base de la nageoire dorsale. Chez la femelle en période de reproduction le ventre peut présenter des taches noires plus ou moins nombreuses.

Le crénilabre à 5 taches se rencontre dans les milieux rocheux et dans les herbiers de posidonies, sur des fonds entre 1 et 10 mètres la plupart du temps, plus rarement jusqu’à 30 mètres. En été il a tendance à gagner des profondeurs plus faibles, parfois moins d’un mètre d’eau.

Son régime alimentaire est le même que celui des autres petits labridés, à savoir de petits invertébrés benthiques.

http://dehondt-desmets.over-blog.com/

http://dehondt-desmets.over-blog.com/

* Symphodus mediterraneus – Crénilabre méditerranéen

Ce labridé mesure en générale une quinzaine de centimètres, le mâle pouvant atteindre 18 cm (la femelle est légèrement plus petite).

Le corps ovale est assez allongé, de couleur rougeâtre à fauve. La coloration varie légèrement selon le milieu, ainsi les individus vivants dans les herbiers présenteront une coloration plus verdâtre que ceux vivant sur substrat rocheux. Les mâles arborent souvent une robe plus vive que les femelles qui elles peuvent présenter des marbrures verticales. En période de reproduction on observe chez le mâle des lignes ou des pointillés bleus sur la partie supérieure des flancs. On reconnaît cette espèce à la tache sombre située sur la partie supérieure du pédoncule caudale et à la tache présente à la base des pectorales. Cette tache est marron chez la femelle et bleue entourée d’une ligne jaune chez le mâle. Les lèvres sont de couleur blanchâtre.

Le crénilabre méditerranéen est présent sur les fonds rocheux et les herbiers jusqu’à 20 mètres de profondeur, exceptionnellement jusqu’à 70 mètres. On le rencontre en méditerranée et sur les côtes du Maroc et du Portugal.

De part sa taille, cette espèce s’alimente principalement de petits invertébrés mais peut également s’attaquer à de petits poissons.

* Symphodus rostratus - Sublet

Mesurant de 8 à 13 centimètres, ce petit labre est endémique de la méditerranée. Il affectionne les fonds rocheux à proximité des herbiers de posidonie, jusqu’à 25 mètres de profondeur.

On reconnaît facilement cette espèce à son museau très pointu mais surtout à la forme concave de sa tête. La bouche est protractile. La coloration est variable, allant du vert vif uni au brunâtre. Il peut présenter une ligne médiane blanche ainsi que deux lignes longitudinales sombres. Chez cette espèce il n’existe pas de dimorphisme sexuel.

La reproduction à lieu de mai à juin, la ponte s’effectuant directement sur la roche, dans les anfractuosités.

Sa petite taille ne l’autorise à se nourrir que de petits invertébrés.

crénilabre ocellé

crénilabre ocellé

Les labridés des côtes françaisesLes labridés des côtes françaises

* Labrus viridis – Labre vert

C’est l’une des plus grandes espèces de labridé française. Mesurant en moyenne 15 à 35 cm de long, il peut atteindre 50 centimètres. Le corps est allongé, la tête plus massive que le reste. Le museau est long et pointu, la bouche relativement grande et dotée de lèvres épaisses. La coloration varie selon l’âge des individus. Les jeunes sujets sont de couleur vert vif, avec une bande longitudinale blanche allant du museau jusqu’à la caudale. Chez les individus adultes la coloration est verdâtre, parfois jaunâtre et les flancs peuvent présenter des petits points blancs. Le ventre est plus pâle.

Chez cette espèce il n’y a pas de dimorphisme sexuel à proprement parlé, il est juste à noter que les mâles présentent souvent une robes plus unie et légèrement rougeâtre que les femelles.

Présente en méditerranée ainsi que sur la façade atlantique du Maroc et du Portugal, cette espèce vit sur les fonds rocheux et dans les herbiers, entre 2 et 50 mètres de profondeur. Son aire de répartition tend à s’étendre vers le nord mais sa forte ressemblance avec la vieille commune (labrus bergylta) permet difficilement d’établir son aire de répartition réelle.

Le régime alimentaire du labre vert se compose de vers, de crustacés, de coquillages ainsi que de petits poissons et mollusques.

Les labridés des côtes françaises

* Labrus merula – Labre merle

Le labre merle est le deuxième plus gros labre des côtes françaises. Il mesure en moyenne entre 30 et 40 centimètres mais atteint couramment les 50 centimètres.

Le corps est massif, avec une tête épaisse et des lèvres charnues. Le museau est court et trapu, la bouche est munie de dents puissantes. Les nageoires dorsales, caudales et anales sont bordées d’un fin liseré bleu. La nageoire dorsale est épineuse sur la partie antérieure et molle sur la partie postérieure. La partie molle est plus haute que la partie épineuse. La coloration des individus est variable selon le milieu dans lequel ils vivent, mais la plupart du temps les individus sont de couleur vert olive, pouvant présenter des marbrures. Chez les juvéniles on peut observer la présence d’une ligne longitudinale blanche. En période de reproduction les mâles se parent de couleurs bleues sombres avec parfois présence de points bleu clair.

On retrouve cette espèce en méditerranée et sur les côtes atlantiques adjacentes, dans les herbiers et les fonds rocheux présentant de nombreuses failles fournissant abris et nourriture. Le labre merle vit entre 2 et 25 mètres de profondeur. En été il a tendance à vivre à des profondeurs moindres qu’en hiver.

Son régime alimentaire se compose de vers, de coquillages, de crustacés ainsi que de poissons.

girelle et girelle-paon girelle et girelle-paon

girelle et girelle-paon

* Coris julis – Girelle commune

La girelle commune est très commune en méditerranée et présente de manière plus aléatoire sur les côtes atlantiques. Mesurant habituellement une quinzaine de centimètres, elle peut néanmoins atteindre 25 centimètres de long.

Le corps de ce labridé, à la différence des autres espèces détaillées plus haut, est fin et allongé, de forme cylindrique. La tête ainsi que la base des nageoires dorsales et anales sont dépourvues d’écailles.

Le dimorphisme sexuel est très fort chez cette espèce. La femelle arbore une livrée brune sur le dos, avec une bande longitudinale de couleur blanche et le ventre est jaune rosé. Le mâle, parfois appelé « girelle »royale, est beaucoup plus coloré. Le dos est bleu ou vert, avec une bande longitudinale orange en zigzag sur les flancs. Les flancs sont également ornés d’une large tache noire de forme allongée. Les premiers rayons de la nageoire dorsale sont longs et ornés de rouge ou de noir.

La girelle commune vit sur les fonds rocheux et à proximité des herbiers de posidonie. Elle vit dans des fonds relativement faibles l’été (moins de 5 mètres) mais gagne des profondeurs jusqu’à 100 mètres en hiver.

Son régime alimentaire se compose de vers, de crustacés, de petits mollusques, de coquillages et également de poissons. La girelle étant un poisson relativement agressif, elle n’hésite pas à s’attaquer à des proies volumineuses.

Hugo ELIE

Partager cet article

Repost0

commentaires