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  • : Le blog de rockfishing-game
  • : Ce blog de pêche en mer a été créé par l'équipe des prostraff ecogear, de France et du monde. Régulièrement il y aura des comptes rendus sur les sorties pêche et sur les tests de matériels.
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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 05:48

PESCANAUTIC, New Fishing Style!

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 Voila maintenant plusieurs années que l'équipe  PESCANAUTIC vous fait partager sa passion des leurres ECOGEAR NORIES et des produits MARUKYU ( tous faisant partie du même groupe) et nous essayons sans cesse de vous faire découvrir ce que nous même avons appris des techniques des pêcheurs japonais. Soit dit en passant,  le soucis de l'excellence et de la rigueur font  que les japonais sont très souvent précurseurs de produits techniquement "très avancés "  dans le monde et pas seulement dans la pêche. Nous sommes donc conscients du véritable privilège   d'être régulièrement en contact avec les prostaf , les développeurs, les scientifiques  de MARUKYU et c'est en toute humilité que nous essayons de vous faire partager leur savoir et leurs expériences . 

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L'expérience que je souhaite partager avec vous dans ce report concerne l'amorçage en mer . J'ai i eu l'occasion de découvrir au Japon une technique incroyable qui s'appelle l'ISofishing  (sujet que nous traiterons dans un dossier très complet dans les mois à venir ) et qui emploie les farines "mer" de MArukyu . Ces dernières ont des compositions étonnantes à base de Krill, de farine de poissons, de coquillages , d'algues marines et de nombreux autres composants . Cette diversité leur confère une efficacité unique au monde .

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Les diffusions :

Chaque amorce propose des diffusions différentes en fonction des espèces de poissons recherchés , l'état de la mer et la force des courants . On pourra donc opter pour amorces lourdes  diffusants des gros morceaux  lorsque l'on se trouve en présence d'un courant soutenu ou alors des amorces beaucoup légères , moins collantes, pour diffuser de fines particules en épais nuages . 

Mais attention, nos essais ont démontrés que le choix de la bonne amorce pour chaque pêche est bien plus complexe que l'on pourrait le croire et il n'y a pas  de solution "standard" .

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Les composants   : 

 Ils jouent bien sur un rôle capital ! . Les acides aminés sont la base des amorces haut de gamme et Le Krill par exemple est l'alimentation première de beaucoup d'espèces de poissons et sa présence dans une amorce facilite considérablement l'activité alimentaire des poissons . D'autres composants tel que l'oursin ou encore la chrysalide de vers à soie viennent compléter l'apport en protéine des amorces et amplifient considérablement l'efficacité des amorces Marukyu . En d'autres termes,  la multiplicité des composants permet de cibler plus de poissons et  plus rapidement .  La taille des particules joue aussi un rôle très précis dans l'efficacité de l'amorce . En effet, les poissons ont un sens olfactif 1000 supérieurs à celui de l'homme et percoivent 

les acides aminés a des centaines de mètres . Ils ne sentent pas mais "goutent" en filtrant les particules par les ouïes .  Ainsi les scientifiques de MArukyu ont ils mis au point des amorces mer contenant des particules de tailles adaptées aux ouïes des sparidés . Cela permet de cibler les poissons recherchés.

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Les appâts :

 Nous avons pratiquement tout essayé ! Des crevettes crues, cuites, des moules , des pellets mous au grill ( très bon par mer calme) , des morceaux de calamars et même encore et toujours le MArukyu Isome ..tout fonctionne !

Les poissons :

 Le CHINU est une espèce  de sparidé  très répandu au Japon qui se rapproche beaucoup du sar et du pagre . Quelques prises de Chinu aurait été identifiées  en Italie et il est probable que nous rencontrions cette espèce dans les années à venir sur nos côtes françaises . Mais pour l'instant, ce qui vous intéresse probablement de savoir , c'est l'efficacité de ces amorces sur les poissons déjà présents dans nos mers et océans …

Nous avons commencé nos tests il y'a déjà plus d'un an car nous avons voulu voir sur toutes les saisons comment régissait le poisson . Théau , dont vous surement déjà lu quelques report a eu des résultats époustouflants en Méditerranée sur les sars mais aussi les dorades , oblates sans parler des maquereaux, chinchards…….et les bogues ! Nous avons également essayé en Bretagne où la , les résultats nous ont également laissés sans voix …des sars de très belles tailles !

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Lancement des farines "mer" dans les commerces très prochainement ..

En espérant voir très vite des photos de poissons pris avec les amorces MArukyu sur notre blog ou page Facebook !

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2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 07:11

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Conception de base

A première vue, un Tenya ressemble à s’y méprendre à une tête plombée. Une tête de plomb, un gros hameçon, bref, rien de bien transcendant... Pourtant, le  secret de l’engin est ailleurs. Il faut pousser un peu plus loin la compréhension de l’objet pour en déceler la spécificité. Un Tenya est mouvement oscillant à la des cent tandis que la pression qu’exerce l’appât crée des déviations avec les quelles on peut jouer pour désaxer régulièrement la trajectoire de descente de l’ensemble. A la traction, la pression de l’eau sur les flancs du cône permet une fois de plus d’animer le Tenya de légères ondulations très attractives. N’oubliez pas qu’au bout de cet accessoire gît un magnifique morceau de crustacé que les poissons n’ont habituellement que peu de chances d’ignorer...Vous le verrez un peu plus loin, cette conception a réellement pour but de faire vivre une crevette sur le fond, et lorsque vous aurez fait vos premiers essais, vous comprendrez pour quelle raison cet appât est si intéressant tant il prend du poisson.

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Montages spécifiques

Le montage se résume à l’eschage de l’appât. Le montage sur la

ligne est on ne peut plus simple et ne souffre d’aucune sorte de bidouillage inutile. Il suffit de monter le leurre sur la tête de ligne en fluorocarbone et c’est tout! Par contre, la qualité de montage conçu initialement pour présenter une crevette sur le fond. Le gros hameçon a donc pour vocation principale de «porter» l’appât, et sa forme bien particulière témoigne de la volonté de lui apporter un angle bien spécifique. Une fois la crevette montée sur son support, elle est légèrement courbée et parfaitement présentée pour qu’un poisson puisse l’attraper correctement. Bien évidemment, la taille de l’hameçon principal est démesurée par rapport à la gueule moyenne d’un sparidé. C’est pour cela qu’un deuxième hameçon, volant quant à lui, est présent sur le leurre. On pique ce deuxième hameçon dans la tête de la crevette afin que mettre en avant l’armement du leurre. Ce deuxième hameçon peut être remplacé à loisir pour s’adapter précisément aux espèces en présence et notamment à leur gabarit. La forme ancestrale de la tête Tenya est un cône aplati sur le sommet. Ce cône est la forme idéale qui permet non seulement de donner vie sur le fond, tout en assurant une assise parfaite durant les périodes de pause. La face inférieure du cône donne unde l’appât est primordiale. Il faut respecter autant que possible des règles basiques, mais essentielles. Le montage de la crevette doit

être précédé par le choix de celleci. Avant toute chose, votre appât doit correspondre à la longueur de la hampe du gros hameçon. La pointe doit sortir de la queue juste avant la tête, côté ventre. Si vous n’avez pas la bonne taille, changez de modèle de Tenya pour prendre un hameçon plus petit. Coupez l’extrémité de la queue de la crevette, piquez le gros hameçon dans la chair et remontez l’animal jusqu’à faire ressortir

l’hameçon comme indiqué cidessus. La crevette doit être

légèrement courbée vers le haut. Il faut préciser que les crevettes doivent être fraiches, sinon la tête a tendance à se détacher du corps, ce qui n’est pas bon. Une fois le corps positionné, prenez l’hameçon volant et piquezle sur le dessus de la tête. Votre Tenya est fin prêt à être descendu et animé sur le fond !

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 TAKAYOSHI ORIMOTO

 

Animations

Les animations sont toujours minimalistes, simples et accessiblesà tous. Outre le fait de trouver une zone propice (zone rocailleuse et à

forte couverture végétale bordée de passages propres), l’animation est un élément prépondérant dans la réussite. Les espèces ciblées sont avant tout benthiques, c'est-à-dire qu’elles se nourrissent sur le fond.

Il faut donc oublier les grandes animations permanentes que l’on peut pratiquer avec des leurres souples. Ici on donne vie et on respecte des

temps de pause assez fréquents destinés à ouvrir des fenêtres d’attaque au poisson. Il faut bien évidemment jouer avec la dérive du bateau et se servir des courants pour faire nager l’appât. La pression de l’eau sur la ligne doit permettre au leurre de se déplacer, il faut donc choisir pour cela le poids adapté. Trop lourd le Tenya sera trop massif, trop léger

il remontera trop vite. A vous de trouver le juste milieu. A la descente,

le leurre descend en papillonnant, il part à droite, puis à gauche, puis

à droite, et ainsi de suite jusqu’à toucher le fond. Avec la dérive,

vous pouvez remonter le leurre de quelques dizaines de centimètres et le laisser redescendre, et cela de façon régulière. Il faut fréquemment stopper tout pour prendre contact et ressentir les touches avec netteté. Vous remarquerez bien vite que les touches sont violentes, mais cela

ne signifie pas qu’elles soient immanquablement suivies d’effets.

La grande majorité des touches sont perdues si on ne ferre pas au bon moment. Il s’agit réellement d’une pêche de précision pour laquelle les mains «fines et rapides» auront un avantage certain. Bien évidemment, un gros poisson ne fera pas dans le détail, mais si vous êtes rapidement envahis de sars ou de pageots calibrés «taille assiette», alors vous devrez faire preuve d’une réactivité extrême. Le Tenya n’est pas une simple remise au gout du jour... On ne se contente pas de faire du neuf avec du vieux, mais il s’agit bel et bien de combler un fossé qui n’était

plus acceptable. Il y a tant de gros sparidés à prendre dans nos eaux.

Il y a tant de choses à découvrir encore sur le comportement des poissons et sur les leurres. Coupler ainsi les particularités d’un

leurre et d’un appât apporte une réponse réelle à des besoins réels.

Ne nous voilons pas la face : ce qu’on aime chez Pescanautic, c’est

vous faire prendre du poisson ! vous faire prendre du poisson ! en toute simplicité

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Canne tenya nories RFB710ML je pêche régulièrement avec cette canne et je peux vous dire que c'est de la bombe !
 
vidéo de NORIO TANABE
       

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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 18:30

Je suis invité par mon pote pour 2 semaines en med dans l'appartement de ses grand-parents . Le jour de mon arrivé un petit coup de plongée ; je suis impressionner par déjà la température de l'eau ( presque 10 degrés de plus qu'en Bretagne ) , et par la grande population de RockFish, du coup mon envie de tremper ma ligne dans ces eau cristalline augmente énormément !!

 

On se cale donc une session avec Théau . Sous un soleil de plomb je rejoins Théau sur le parking. Il m'annonce que nous allons utiliser de l'amorce aux oursins de chez Maryuku pour choper du sar. Le spot est très difficile à prospecter à cause de ces espèces de cailloux qu'on voit dans les vidéo provenant du Japon (tripodes) .

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Nous arrivons donc sur le spot et Théau me brief sur la technique que nous allons utiliser ; Pêcher dans les trous et failles remué par les vagues avec du Power Isome monté sur un petit hameçon circle hook avec une petite plombée inférieure a 2 grammes pincer devant sur la ligne. C'est partit, la session à du mal a démarrer mais nous ferons quand même quelques sar chacun. Cet une pêche technique, stressante et énervante car on se dit "Ce trou a l'air pas mal" , on mes notre leurres on prend plusieurs touches mais on ne ferre pas car il faut ferrer a lourdeur et les blennies étant très présentes nous dépouilles le leurre de l'hameçon aussi vite qu'un sar, tout comme il arrive très souvent de décrocher le fish après un rush impitoyable entre les roches !

IMGP7573  Quelques jours après ça Théau me rappelle pour une session assez spéciale : alors tous en maillot de bain (sauf Théau en combi') et nous allons filmer les poissons sous l'eau . Une fois tout le monde à l'eau Théau repère une joli rascasse et m'ordonne d'allez chercher ma canne et de monté un BugAnts 2"... Je shacke mon leurre devant le trou mais rien pendant un moment , après ça Théau me dit "Elle a eu peur" et dans la seconde qui suit je me prend une grosse tape dans la canne, et le combat est lancé et je dit à Théau "Ah non elle a pas eu peur , elle a foncé dessus !"

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Je suis assez content ma première rascasse est sortit : Bottom Head + Bug Ants 2"

 

Après ce moment assez insolite nous sortons de l'eau car Théau a froid :D On se met donc àtraquer le sar: j'en fais un joli mais il se décrochera avant la photo, mais Théau lui ne décroche pas son joli sar :

Dans les jours qui suivront j'aperçois Nico qui pêche lorsque je me baigne (c'est ça aussi les vacances :) je le rejoins donc sans ma canne mais c'est bien dommage car nous tombons sur des chasses et Nico tapera une jolie orphie ainsi que ce superbe loup au Grassminnow S coloris Pearl ! Well done Nico !

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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 13:39

Le sar est un poisson passionnant à pêcher. Très curieux il viendra souvent voir le leurre qui tombera à l’eau. Mais comme il est très méfiant et malin, ce sera un casse-tête pour le faire mordre.

 

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Il existe plusieurs variétés qui vivent sur nos côtes. Le plus courant est le sar commun, mais il existe aussi le sar à museau pointu, le sar à tête noir et le sar à grosses lèvres.

 

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Les sars vivent presque exclusivement sur les fonds rocheux. Suivant l’espèce et leurs tailles, ils sont solitaires ou se regroupent en petits bancs. Les différentes espèces n’occupent pas la même couche d’eau. Par exemple, le commun, peut se retrouver dans 50 cm et le sar à tête noire, qui préfère être des profondeurs plus importantes, entre 2 et 3 m. Les sars sont des poissons opportunistes, ils se nourrissent de tout ce qu’ils trouvent, comme des crustacés, des vers et des petits poissons. Ils ont une mâchoire très puissante, un peu moins que la dorade, mais elle suffit à briser des coquillages, d’où l’intérêt d’avoir du matériel résistant. Il peut se pêcher pratiquement toute l’année, sauf l’hiver car dès qu’il fait froid, les poissons migrent vers les températures plus chaudes des profondeurs. Il n’y a pas vraiment de meilleur moment dans la journée pour les pêcher, car ces poissons sont très actifs et se nourrissent à n’importe quelle heure. Lorsqu’il y a des vagues, les poissons du bord sont plus agressifs.

 

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À l’intérieur d’un port Quand vous pêchez dans un port, le mieux est de gratter le fond avec un worms le plus lentement possible voire de faire du surplace. Ceux qui sont dotés d’attractants sont les plus efficaces ! Il est aussi intéressant de regarder sous les bateaux et les pontons flottants ou à l’aplomb de structures métalliques. Bien souvent, ils viennent s’y nourrir, il suffit alors de lancer le plus près de l’obstacle tous en étant discret et de laisser descendre lentement. En général, ils suivent et ils vous prendront à la descente. Attention, les touches sont souvent violentes. Régulièrement, on n’a même pas le temps de ferrer correctement que la canne est pliée en quatre, car les poissons se ferrent automatiquement. Sur une digue la même technique est redoutable avec une petite tête plombée avec un worms. Il suffit alors de faire les trous un à un, jusqu’à tomber sur un poisson agressif. Les côtes rocheuses sont très productives, notamment celles où il y a un plateau rocheux avec peu de fond : quand il y a des vagues, les sars viennent se nourrir dans l’écume et il faudra opter pour des petits poissons-nageurs de 5 cm à 7 cm. Pensez à changer les triples et à les remplacer par des hameçons simples, ça abîme beaucoup moins les poissons. En revanche, sur les falaises où il y a plusieurs mètres de profondeur, un petit montage drop shot vous permettra d’atteindre le fond plus rapidement. Si cela ne marche pas, il faut toujours tenter le casting jig animé à l’aplomb des parois. Cela fait souvent sortir les gros qui sont plus carnassiers que les plus petits.

 

 Astuce et matériel Très important pour les rascasses ou les gobies, le fluoro 30/100 convient parfaitement alors que pour les sars il faut mettre du 20/100. Attention si vous en prenez un de 30 cm dans un endroit encombré qu’il faudra brider. Dans cette pêche, il est important d’avoir une épuisette. Bien souvent un poisson sur trois se décroche une fois qu’il est hors de l’eau. Celles avec des mailles en plastique sont les plus adaptées, ainsi les leurres ne se prennent pas dans le filet.

 

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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 06:59

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Le choix du leurre est primordial, il est aussi important que le choix du spot. On peut bien souvent passer à côté de la pêche juste à cause d’un modèle de leurre inapproprié ou d’une couleinadaptée.

 

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Lors du choix d’un leurre, il faut aussi tenir compte de la morphologie du poisson qui est recherché.Quand on pêche à l’aplomb des rochers sur une digue, on trouve à coup sûr des blennies et des rascasses,

deux poissons qui vivent sur les parois rocheuses. Ils se différencient par la taille de leur bouche. Pour une blennie, il ne faut pas utiliser des leurres au-dessus de 50 mm, alors qu’une grosse rascasse peut avaler un leurre de 10 cm. En outre, il y a des modèles de leurres qui plaisent plus que d’autres. Par exemple, pour une blennie, ce sont plutôt les worms alors que pour la rascasse, les créatures et les petits shads sont redoutables.Il est intéressant de pêcher à plusieurs en rockfishing pour maximiser les chances de réussite. Un premier pêcheur prospecte les trous avec des leurres de 50 mm à 70 mm car les blennies et crénilabres n’hésitent pas à attaquer les leurres, mais ne se piquent pas. C’est là où intervient le deuxième pêcheur, avec des leurres plus petits pour les attraper : un vrai travail d’équipe. Dans ce cas, Power Isome ou straw tail font parfaitement l’affaire !

 

Similitude avec l’eau douce

 

C’est exactement comme en rivière. En zones encombrées, il vaut mieux les leurres souples sur montage texan pour pêcher à l’aplomb des structures métalliques ou des digues. Les têtes plombées permettent de décrocher moins de poissons, et si l’on veut cibler les zones dégagées, les poissons nageurs permettent de prospecter plus rapidement. Lors des chasses d’oblades ou de chinchards, les cranks font un tabac. S’il y a un leurre à avoir, c’est bien la ZX. Cette lame qui imite une crevette trompe les petits carnassiers les plus méfiants, comme les loups et les sparidés.

 

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Jokers

L’attractant et les leurres phosphorescents sont tous les deux redoutables. Les leurres phosphorescents sont à utiliser la nuit, évidemment. Dans l’obscurité, il est plus facile de savoir où on lance, mais le gros avantage reste que les prédateurs les voient mieux qu’un leurre qui ne s’illumine pas. Cela les rend encore plus agressifs et c’est une bonne chose. En ce qui concerne les attractants, ils sont juste indispensables ! Si certains ont encore des doutes sur leur efficacité, c’est tout simplement qu’ils ne les ont pas testés ! Grâce aux acides aminés, on double, voire on triple le nombre de prises et d’espèces de poissons dans une sortie : il ne faut donc pas s’en priver !

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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 05:31

dorade

 Arrivé sur le spot, la marée est à mi-descendante, je monte donc un power isome rouge sur tête plombée Shirasu Head Fine 1,8g et c'est partie pour traquer les gobies ! Les touches ne se font pas attendre je progresse le long du quai en grattant lentement le fond avec quelques pauses et les poissons sont bien là puisque je prends  quelques gobies et crénilabres, c'est toujours plaisant d'avoir autant de touches, les poissons semblent bien actifs !

J'arrive sur LE hot spot et là c'est la folie, les gobies et les crénilabres s'enchainent rapidement, le leurre ne reste pas 5 secondes dans l'eau avant de se faire intercepter ! Quelques tacauds et petits lieus s'invitent également à la fête !

 

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La marée est maintenant à l'étale de basse mer, j'en profite pour traquer la vieille le long des pontons ! Pour cela je monte un Straw Tail vert toujours sur TP Shirasu Head Fine et c'est parti ! Les Vieilles répondent bien, l'eau est claire et je peux les faire à vue c'est le pied ! L'animation est simple, on lance dans les cailloux en passant à raz des herbiers et on anime en alternant de petits sauts sur le fond et quelque tirées lentes et amples, en effectuant quelques pauses. De temps en temps on met quelques tirées sèches pour faire darter le leurre et faire réagir les vieilles qui suivent sans taper le leurre ! La clarté de l'eau me permet de prendre quelques photos sous marines lors des release, c'est le pied !

 

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Le courant commence à se former avec la marée montante, je bouge de spot pour aller sur un spot ou j'ai fait pas mal de petite dorades grises au jig et au power isome ! Là l'objectif est de trouver les grosses, qui ne doivent surement pas être loin donc je vais les chercher au fond ! Je monte  un Straight blanc, qui m'a déjà valu une dorade correcte (on ne change pas une équipe qui gagne) ! J'anime en verticale, très légèrement décollé du fond, je sens pas mal de tapes mais inferrables, ce sont des micros tacauds qui s'amusent avec le leurre ! Après plusieurs crénilabres, je sens une touche très discrète que je sanctionne immédiatement ! Mais au ferrage, rien ne bouge ! J'essaye de tirer doucement (je suis en fluoro 18%) et la le poisson part dans un rush de folie, je ne peux rien faire il me prend 5m de fil ! Heureusement pour moi il ne va pas vers les obstacles mais se dirige immédiatement en pleine eau, j'exclue donc l'hypothèse d'une belle vieille et je pense à un bar ! Le combat continue, le poisson sonde et donne de bons coups de tête, la défense est nerveuse et le combat bien stressant, c'est le pied ! Après quelques rush, j'ai la surprise de voir arriver en surface une belle dorade grise ! Je descends sur le ponton pour assurer la mise au sec, le poisson est bien piqué le leurre est bien engamé ! Après quelques photos, je relâche ce super poisson en espérant le reprendre avec quelques centimètres de plus ! Je terminerai la session comme elle avait commencé, avec beaucoup de touches et d'espèces différentes ! Au final une session avec plus de 40 fish mis au sec, quelques vieilles sympas et une belle daurade, ça fait du bien !!

 

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 Hugo Elie

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13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 17:41

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16 septembre 2012 7 16 /09 /septembre /2012 07:58

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 18:19

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la seiche est un mollusque qui fait partie de la famille des céphalopodes, comme le calamar et le poulpe. Elle a un comportement de chasse similaire à ses deux cousins. Elle combine le mimétisme et le camouflage du poulpe, la rapidité et la discrétion du calamar. La seiche se fond dans son milieu, elle peut changer de couleur en Poulpe sorti en force de son trou. une seconde, allant du blanc au jaune et au marron foncé. C’est plutôt amusant à voir dans l’eau, sur le sable elle est jaune et dès qu’elle atteint un rocher, elle prend

sa couleur. Même les caméléons ne sont pas aussi rapides pour changer de couleur! Quand elle localise une proie, elle pratique l’hypnose : elle tourne autour d’elle et on voit des bandes foncées qui,apparaissent et qui parcourent son corps, des tentacules à la tête. D’un seul coup, elle lance ses deux marteaux pour se saisir de sa proie,puis elle la ramène vers les autres tentacules pour éviter qu’elle,s’échappe. Bien souvent, crabes, crevettes et poissons sont à son menu. Comme tous les céphalopodes, la seiche a une croissance rapide et apprend vite, on pourrait même parler d’intelligence ! Mais quand elle voit une turlutte bien animée, elle ne réfléchit pas trop et les attaques sont immédiates. Il n’est pas,rare que si elle se décroche, elle revienne plusieurs fois. Dites-vous que tant qu’elle n’a pas craché son encre noire, elle attaquera de nouveau. Si elle voit un prédateur, elle crache son encre et disparaît

omme par magie. Mais comme tous les magiciens, elle a un truc. En fait, elle ne part pas en arrière, mais sur un côté. En regardant bien, vous avez une chance sur deux de la voir partir, il suffit de bien fixer des yeux un côté. Elle se déplace grâce à son siphon qui se trouve sous la tête, cette cavité mobile qu’elle remplit d’eau,et qu’elle expulse plus ou moins fort lui permet de se déplacer.

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Où les trouver

Il est possible d’en attraper en Atlantique et en Méditerranée. Suivant les saisons, des secteurs seront plus productifs que d’autres. Au début du printemps, les grosses seiches quittent les zones profondes pour venir se reproduire en estuaire et sur les côtes. Elles affectionnent les ports de plaisance qui sont souvent interdits à la pêche, du coup, cela fait de bonnes réserves. Elles viennent également dans les épis, les structures métalliques ou en béton, dans les parcs à huîtres et à moules, les falaises. Mais son lieu favori, ce sont les herbiers de posidonie, des plantes aquatiques à fleurs. Cette plante sert de refuge à tous les petits poissons et aux petites seiches qui vont naître. Leurs œufs sont très facilement reconnaissables, ils sont en grappe, comme du raisin noir.

Animation

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Les seiches sont bien souvent sur le fond, alors il est conseillé de bien connaître le

poste et de bien observer les fonds avant de pêcher, car on a vite fait de perdre une turlutte. Si lors d’une touche vous avez un doute, ne ferrez pas, et refaites un passage. Rappelez-vous, tant qu’elle n’a pas craché son encre, la seiche va continuer d’attaquer. Comme la pêche se fait près du fond, là où il y a des obstacles et des rochers, vous pouvez également rencontrer un autre adversaire. Le poulpe se rencontre dans les rochers, mais également sur les zones sableuses. Si vous avez la sensation d’être accroché mais que la ligne est « élastique », c’est que vousavez certainement à faire à un poulpe, et mieux vaut être monté correctement. L’astuce

pour le faire venir est de relâcher le fil, car s’il sent une tension, il va rester accroché au rocher. En relâchant, vous lui donnez l’envie de fuir, et au moment où il va décoller les ventouses pour partir, il faut ferrer de manière rapide. En général, il va se décoller. Une fois en pleine eau, c’est partie gagnée. L’autre solution, aussi incroyable que cela puisse paraître, est de s’y mettre à plusieurs. N’hésitez pas à lancer plusieurs turluttes, un poulpe a déjà saisi trois turluttes à la fois, ce qui a permis de le faire capituler !

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Le matériel

Pour choisir une turlutte, il faut déjà avoir une idée de la profondeur et du courant. Le but est d’atteindre le fond, de le coller ou de rester juste au-dessus. En Méditerranée, un matériel léger est conseillé. Vous verrez, c’est nettement plus sympa, et les gros spécimens sont plutôt rares. Côté Atlantique, il y a un peu plus de courant,

et on peut tomber sur de gros spécimens, allant jusqu’à 4 kg. Il faudra des turluttes davantage plombées et du matériel adéquat pour faire face à ces conditions. Pour pêcher ce céphalopode, il n’est pas

nécessaire de travailler en surface comme on peut le faire pour le calamar. Il suffit de laisser couler la turlutte jusqu’au fond et de l’animer lentement. De petites tractions courtes sont suffisantes, même s’il est conseillé d’ajouter de temps à autre des tirées sèches et plus amples. Quand une seiche se saisit de la turlutte, c’est sur les flancs, donc un ferrage à l’aide d’un petit coup sec du poignet est suffisant pour la piquer correctement, sinon on a de fortes chances de ne ramener que des tentacules sectionnés. La pêche de la seiche est parfaite pour tous les pêcheurs qui souhaitent découvrir la pêche des céphalopodes, et cela reste une technique pointue pour les amoureux du eging qui pratiquent régulièrement. À vous de jouerL1060414.JPG !

 

 

 

 

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 17:52

 

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