Les gels à base de calamar sur les turluttes peuvent aussi être une bonne idée, à supposer bien sûr qu'ils contiennent ces fameuses phéromones ! Pour l'instant, il en existe chez fishleague avec des booster. Mais ces produits, compte tenu de leur complexité, ne sont vraiment pas donnés. Les phéromones sont mélangées avec des acides aminés. Il existe plusieurs « codes » comportementaux susceptibles de pouvoir être provoqués grâce aux phéromones, comme la confiance -le plus dure à reproduire-, l'instinct de chasse, ou celui de reproduction.
En ce qui concerne les leurres, je suis convaincu qu’on ne pêche pas assez gros ! Personnellement je n’utilise plus que du 3.5 et j’attends avec impatiens le nouveau fishligue en taille 4. Si je le pouvais, je ne pêcherais qu'avec des tailles encore bien plus importantes, on pourrait quasi parler de « big bait » ! En effet, sachant que les calamars peuvent s’attaquer à des proies de leurre taille, imaginez un calamar de 80 cm, il n’y a clairement pas beaucoup de poissons -et donc de leurre- qui pourrait l'effrayer ! Et comme on sait que les céphalopodes viennent se reproduire sur nos cotes, une grosse imitation de calamar enduit de phéromones sexuelles pourrait permette d’attraper les plus gros, ceux qui cessent de s’alimenter pour se reproduire.
Chaque année, de nombreux petits calamars justes pris au bout de la ligne se font attaquer par de bien plus gros qu'eux, du coup je suis surpris qu'aucun fabriquant n'ait encore pensé à fabriquer une turlutte en forme de calamar, avec des tentacules. Dans le reportage dont je parle plus haut, l’appât qui a permis de filmer le calamar géant est bel et bien l’un de ses congénères.
Certes se sont les japonais les rois de cette pêche, une pêche qui est surtout adaptée du coup aux espèces du japon, mais je suis convaincu qu’il y a de nouvelles formes de turluttes à imaginer pour favoriser la pêche spécifique des plus gros céphalopodes qui abondent dans les eaux européenne.
Ça ne veut toutefois pas dire bien sûr qu'il n'y ait que du gros, attention ! Petite anecdote : quand les beaux calamars n'étaient pas là certaines soirées, je pêchais au bouchon. Souvent il coulait, remontait, coulait à nouveau... Mais pas moyen d’en ferrer un ! Jusqu'au jour où j’ai compris ce qu'il se passait : il s'agissait simplement de mini calamars. Cela démontre bien l’appétit féroce de cette espèce.