L'alose

Pour ceux et celles qui ne connaissent pas encore ce poisson migrateur doter d’une défense vraiment impressionnante une petite présentation s’impose :

L’alose se divise en deux espèces la feinte et la grande alose, la première étant la moins courante mesurant dans les 50 cm à l’âge adulte alors que la grande alose atteint couramment les 70 cm. C’est un poisson migrateur, classé dans la même famille que le hareng et la sardine. Elles remontent les rivières et fleuves dès la mi-avril pour pouvoir y pondre et par la suite y mourir pour la plupart.

Passons maintenant à sa pêche :

I. Le materiel : une canne de type medium light avec une pointe très tactile dotée d’une bonne réserve de puissance comme la Nories jig head snapper qui est parfaitement adapté à cette technique. Monter avec un moulinet de taille 2500, une tresse 10LB et un bas de ligne de même résistance. Pour les leurres il faut utiliser des leurres de petite taille de préférence orange ou rose car se rapprochant le plus de leur alimentation, qui est principalement constituée de petits crustacés comme la crevette. Les principaux modèles utilisés étant les grass minnow s, ss, les minnow ss et les paramax 2’’, équiper de tètes shirasu head de 1,4 gramme à 2,7 grammes avec des petits hameçons pour éviter au maximum les ratés. Une épuisette est aussi fortement conseillée pour ne pas abimer les poissons et pouvoir les sortir en hauteurs.

II. Là ou plutôt les techniques : pour les rivières bretonnes nous utilisons deux principales techniques, qui nous ont permis les plus belles pèches. La première étant pour les pèches sous les barrages avec un fort courant. Elle consiste à lancer son leurre dans le courant face à vous puis de le laisser dériver bannière semi tendu en effectuant un Léger shaking, puis ferrage à la moindre tape sous peine de multiples ratées. La seconde utilisée pour les zones moins courantes part sur les mêmes bases que la première, à une grosse différence qu’il faut toujours suivre de visu son leurre pour voir le gobage et ainsi ferrer sans mêmes avoir ressenti la moindre touche sur la canne.

Je rajouterais quelques précisions qui vous seront grandement utiles pour comprendre et ainsi mieux pêcher ce poisson. Pendant la migration elles ne se nourrissent pas et donc attaques par pure agressivité. Cette attaque est vraiment discrète, se rapproche plus d’un gobage. Ce qui rend la perception des touches très difficiles. Maintenant que vous avez tous les secrets ils ne vous restent plus qu’a vous armer de patiences et vous amusez face à ce poisson au comportement déroutant et à sa défense qui lui vaut bien son surnom de tarpon breton.